Fin 2007, MAYA SOLIDARITE, en tant que partenaire, a proposé à « Ligne Verte, Terre de Paix » de soutenir ensemble le projet de sauvegarde du dispensaire-musée de la fondation Sergio Castro à San Cristobal.
Au fil des ans, en échange de soins, Sergio a accumulé un grand nombre de costumes, objets traditionnels et instruments de musique qu’il a rassemblé dans une bâtisse coloniale. Ce musée est recommandé par certains guides touristiques et c’est Sergio lui-même qui en assure les visites, souvent le soir après avoir passé la journée dans les villages de montagne à soigner les populations les plus démunies. Les soins étant très couteux dans cette partie du Mexique, beaucoup de gens viennent au musée pour se faire soigner gratuitement, entre deux visites guidées.
A ce jour, le musée compte une centaine de costumes traditionnels, exposés sans aucune protection ainsi qu’une cinquantaine d’autres entassés dans des cartons, faute de place pour les présenter. Ces costumes, pour la plupart d’entre eux, sont uniques et représentent une valeur inestimable puisque la coutume Maya veut que les morts soient enterrés avec. Les conserver constitue un double enjeu : perpétuer la mémoire et la culture des communautés indiennes tout en préservant ces « trésors » mais aussi en faire un lieu de mémoire et de soutien du tissu économique local par le tourisme.
Faute de moyen, Sergio s’est improvisé un petit coin dans le patio pour y recevoir ses patients. La majorité des indiens qui viennent se faire soigner présentent des brûlures, parfois au 3ième degré. En effet la précarité de cette population les oblige à vivre dans un espace réduit, souvent à 7 ou 8, dans lequel on cuisine, mange et dort…. Cette promiscuité avec le foyer central, à même le sol, occasionne de nombreux accidents, touchant à la fois les adultes mais aussi les très jeunes enfants.
Face à cette problématique, il est primordial à la fois de tout mettre en œuvre pour préserver ces costumes mais aussi pour améliorer les conditions dans lesquelles Sergio soigne les indiens.
L’équipe de « Ligne Verte, Terre de Paix » en se rendant sur place a validé le projet de construction de vitrines appropriées à l’exposition et à la rotation des costumes. Elle a également pensé à revoir l’implantation générale du musée afin d’y dégager une petite pièce qui sera équipée (réfrigérateur, table d’examen, armoire à pansements et médicaments) et qui permettra de soigner dans un endroit plus adéquat.
Pour plus d'informations, cliquez ici
Au fil des ans, en échange de soins, Sergio a accumulé un grand nombre de costumes, objets traditionnels et instruments de musique qu’il a rassemblé dans une bâtisse coloniale. Ce musée est recommandé par certains guides touristiques et c’est Sergio lui-même qui en assure les visites, souvent le soir après avoir passé la journée dans les villages de montagne à soigner les populations les plus démunies. Les soins étant très couteux dans cette partie du Mexique, beaucoup de gens viennent au musée pour se faire soigner gratuitement, entre deux visites guidées.
A ce jour, le musée compte une centaine de costumes traditionnels, exposés sans aucune protection ainsi qu’une cinquantaine d’autres entassés dans des cartons, faute de place pour les présenter. Ces costumes, pour la plupart d’entre eux, sont uniques et représentent une valeur inestimable puisque la coutume Maya veut que les morts soient enterrés avec. Les conserver constitue un double enjeu : perpétuer la mémoire et la culture des communautés indiennes tout en préservant ces « trésors » mais aussi en faire un lieu de mémoire et de soutien du tissu économique local par le tourisme.
Faute de moyen, Sergio s’est improvisé un petit coin dans le patio pour y recevoir ses patients. La majorité des indiens qui viennent se faire soigner présentent des brûlures, parfois au 3ième degré. En effet la précarité de cette population les oblige à vivre dans un espace réduit, souvent à 7 ou 8, dans lequel on cuisine, mange et dort…. Cette promiscuité avec le foyer central, à même le sol, occasionne de nombreux accidents, touchant à la fois les adultes mais aussi les très jeunes enfants.
Face à cette problématique, il est primordial à la fois de tout mettre en œuvre pour préserver ces costumes mais aussi pour améliorer les conditions dans lesquelles Sergio soigne les indiens.
L’équipe de « Ligne Verte, Terre de Paix » en se rendant sur place a validé le projet de construction de vitrines appropriées à l’exposition et à la rotation des costumes. Elle a également pensé à revoir l’implantation générale du musée afin d’y dégager une petite pièce qui sera équipée (réfrigérateur, table d’examen, armoire à pansements et médicaments) et qui permettra de soigner dans un endroit plus adéquat.
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